Mots d'humeur : Atelier écriture

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Exercice 5 : l'autobiographie collective et intime

Basé sur les romans "Le gardien des troupeaux" Fernando Pesola et "je me souviens" de Georges Perec

Exercice 5 : Passage, l'autobiographie collective et intime

Ecrire 8 phrases en alternance entre une biographie collective et une biographie intime en commençant par "je me souviens ..." (période ado/enfance)

- Je me souviens de mes tentatives à vouloir ouvrir le hublot pour toucher les nuages lors d'un vol en avion.

- Je me souviens de ce premier jour de printemps, toute vêtue de blanc sous les flocons de neige.

- Je me souviens de l'odeur de la terre et de la pluie chaude à notre sortie de l'avion au Gabon.

- Je me souviens de ces mercredis devant le club Dorothée et du dessin animé "au pays de Candy".

- Je me souviens des disputes avec ma sœur, juste pour le plaisir d' agacer ma mère.

- Je me souviens de mon réveil furieuse d’avoir encore rater le Père Noël et le plaisir de découvrir les gros paquets sous le sapin. (pas en plastique!)

- Je me souviens des boums organisées par ma sœur et d’être la petite entre les grands.

- Je me souviens du challenge du jeu à l’élastique et de réussir d’être celle qui saute le plus haut.

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Exercice 1: l’écriture poétique

Exercice 2 : soliloque

Exercice 3 : registre autobiographique

Exercice 4 : Surréalisme

Exercice 5 : Passage, l'autobiographie collective et intime

Exercice 6 : biographie sans le "je"

Exercice 7 : l'auteur est son double

Exercice 6 : biographie sans le "je"

Basé sur le roman "Les années" d'Annie Emaux

Ecrire 2 paragraphes cohérents en commençant par ces phrases :
1er paragraphe : "Elle essaye de se rappeler de manière détaillé des chambres où elle a dormi..."
2eme paragraphe : "On aurait jamais imaginer pouvoir un jour..."

Elle essaye de se rappeler de manière détaillé des chambres où elle a dormi.Mais c'est le brouillard, rien ne revient à sa mémoire. C'est le vide, le néant. Même cette pièce ne lui parle pas. On dirait une cage en verre, vide et impersonnelle. Elle est plongée dans le noir. Pourtant, au-dessus d'elle, elle entend des voix. Ses yeux tentent de distinguer les ombres, de connaître l'identité de ces intonations plutôt inquiétantes. Sa conscience veut s’éveiller mais son corps reste inerte. Elle sent cette main qui caresse son visage et qui se veut rassurante.On la tourne d'un côte, puis de l'autre. En elle, c'est la solitude absolue mais elle sait une chose, c'est qu'il y a un problème.

On aurait jamais imaginer pouvoir un jour être entre les mains d'un magicien , à mille lieux de penser que cette homme en blouse bleue ferait disparaître l’épée Damoclès au-dessus de sa tête.

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Exercice 1: l’écriture poétique

Exercice 2 : soliloque

Exercice 3 : registre autobiographique

Exercice 4 : Surréalisme

Exercice 5 : Passage, l'autobiographie collective et intime

Exercice 6 : biographie sans le "je"

Exercice 7 : l'auteur est son double

exercice 7 : L'auteur est son double

Basé sur le roman « Enfance » de Nathalie Sarraute.

Exercice 7 : L'auteur est son double

Utiliser le mécanisme du dialogue « l'auteur est son double » pour raconter une période de mémoire lointain, de l'enfance (exemple de rôle : critique, d'aide, félicitation, moqueur, ironique)

Je ne sais plus pourquoi ni comment je me suis retrouvée dans cette situation. La seule scène qui me revienne à l'esprit est cette folle course dans les rues, en pleurs, à travers la nuit. Le besoin urgent de me réfugier dans les bras de ma mère.

Bizarre que tu penses à cette scène pour un exercice comme celui-ci! Pourquoi raconter ce souvenir?

Si j'y pense c'est probablement à cause de la fatigue que je ressens à l'instant et de la nuit noire à travers la fenêtre. Non, ce n'est pas que j'ai envie de fuir en ce moment mais là, par contre j'irai bien me cacher !

Allez un peu de courage! Au boulot! Revenons à nos moutons! Puisque c'est cette scène qui te revient en mémoire, on va essayer d'en sortir quelque chose. Alors ce souvenir...

C'était en Italie mais cela aurait pu être ailleurs. Me revient seulement en mémoire ces moments intimes entre amis, des visages effacés par le temps. J'entends encore ces fous rire entre adulte et des accents méditerranéens. Puis cette promenade le soir entre jeune...

Continue, tu es sur la bonne voie! Allez encore un effort. Souviens-toi de ta dispute, des regards moqueurs sur toi, de ton désir de fuir loin, très loin...

Je me rappelle de la violence de cette main qui me serre le bras et de ma fuite. Après, c'est le néant.

Pff tu effaces le plus intéressant. Cherche et cherche encore...

Ma mémoire le refuse. Je devais avoir 8 ans et je cours. Je cours à perdre haleine, sans jamais m’arrêter, ni me retourner. Traverser les rues sans un regard, une distance qui me semble infinie et toujours la vitesse, l’essoufflement, la vitesse. Je ne vois rien à travers mes larmes, mes pieds me guident sur le chemin du retour, aucune réflexion, juste l'urgence et l’automatisme des pas.

Vraiment rien! Ton histoire n'a aucun intérêt alors...

Le seul intérêt est cette course. J'arrive dans cette cage d'escalier exiguë qui ressemble à celui d'un HLM. Je cours toujours, monte les marches comme si un monstre me poursuivait, tambourine en hurlant à la porte close. Ma vie en dépend !

D'accord, jusque là, les lecteurs te suivent encore. Monstre ou pas monstre??? Alors après, que se passe-t-il? Tu penses que ton histoire va nous mener à une fin et que les lecteurs vont suivre ta folle poursuite? Et qui a ouvert cette porte?

Une femme. Inquiète, elle ouvre la porte d’entrée, surprise de me voir seule, dans un état proche de la crise de nerf, puis se penche au-dessus de la balustrade pour chercher les autres enfants du groupe. Personne n'est derrière moi. Je suis seule. Moi, je me précipite pour me cacher dans les bras de mère pour ne plus en sortir.

Impatience quand tu me tiens! Mais de quoi te souviens-tu donc à la fin!!!N'oublie pas que je suis toi et je veux savoir pourquoi tu as fui, pourquoi ce besoin de te cacher! Répond! Je suis ta seule lectrice, les autres t'ont déjà oubliés! Raconte-moi la suite, j'attends!

Juste cette scène. Je ne me souviens plus des séquences d'avant ni d'après. La seule question que je me pose quand j'y repense est de savoir comment j'ai pu retrouver mon chemin sans me tromper et d'où venait cette force pour courir si vite à faire pâlir les champions olympiques, moi, qui n'est jamais su mettre un pied devant l'autre pour la course !!!

Mais, ce n'est peut être pas un souvenir, seulement un rêve!

Oui peut-être... Et alors !

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Exercice 1: l’écriture poétique

Exercice 2 : soliloque

Exercice 3 : registre autobiographique

Exercice 4 : Surréalisme

Exercice 5 : Passage, l'autobiographie collective et intime

Exercice 6 : biographie sans le "je"

Exercice 7 : l'auteur est son double

Exercice 4 : Surréalisme

Basé sur le roman "Champs magnétiques" d'André Breton et Philippe Soupault

Exercice 4 :
Par la méthode de l’écriture automatique écrire un texte spontané à deux personnes sans jamais poser le stylo.

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Exercice 1: l’écriture poétique

Exercice 2 : soliloque

Exercice 3 : registre autobiographique

Exercice 4 : Surréalisme

Exercice 5 : Passage, l'autobiographie collective et intime

Exercice 6 : biographie sans le "je"

Exercice 7 : l'auteur est son double

Exercice 3 : registre autobiographique

Sur le livre "Lambeaux" de Charles Juliet

Exercice :
Revenir à un événements de l'enfance avec le pronom TU puis réécrire ce texte avec le pronom ELLE/IL

Tu attendais ton père à l’aéroport. L'heure des retrouvailles avait sonné. Un an était passé depuis sa dernière visite. Angoissée au milieu de cette foule, tu t’inquiétais sur le comportement à adopter face à ce père devenu un inconnu. Le regard perdu, à essayer de l’apercevoir, tu le cherchais en scrutant l'horizon. Enfin tu le vis. Sa silhouette n'avait pas changé. Un sourire se fit sur ton visage pour l'accueillir mais l'homme passa droit devant toi. Un an était passé et tu étais devenue son inconnue. C'est alors que tu compris que tu étais juste devenue un petit bout de femme.

Elle vérifia l'horaire sur l’écran du tableau des arrivées. C'était juste le moment du embarquement de l'avion. Un an était passé et c’était l'heure des retrouvailles. Elle était angoissée dans ce hall glacial, perdue au milieu de la foule. Son inquiétude se lisait sur son visage, ne sachant pas quel comportement adopté face à ce père devenu maintenant un inconnu. Son regard détaillait les silhouettes des nouveaux venus. Tout en scrutant l'horizon, elle essayait de le deviner. Elle le cherchait.
Soudain elle le vit! Il n'avait pas changé. C'est alors qu'un sourire se dessina pour l'accueillir mais l'homme ne s’arrêta pas, passa son chemin. Surprise, elle resta figée et compris qu'elle était devenue elle aussi une inconnue. L'effet du temps ! L’enfant qu'il avait quitté était tout simplement devenu un petit bout de femme.

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